Thu 2/12/2004
(Source : actu.dna.fr)

Recherche sur cellules souches: utiliser le savoir-faire de jeunes chercheurs

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La France est un pays de con et maintenant elle s'en mord les doigts.
Comme on dit, on récolte ce que l'on sème !!!
Avec cette loi anti science prématuré du 6 août la france fait de l'importation du savoir faire des autres ...



La recherche sur des lignées de cellules souches embryonnaires humaines, autorisée en France depuis début octobre, pourrait bénéficier du savoir-faire acquis à l'étranger par de jeunes chercheurs, qu'il importe de pouvoir recruter, ont estimé jeudi des chercheurs du CNRS.

Il faut "au moins un an avant de réussir à faire proliférer les cellules correctement", a expliqué devant la presse Yacine Laâbi, qui travaille déjà sur des lignées de cellules souches embryonnaires humaines dans l'équipe du Dr Jacques Hatzfeld à l'Hôpital Paul Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne).

Or, la loi bioéthique de 8 août n'a autorisé de telles recherches qu'à titre dérogatoire, et pour cinq ans seulement. Le coup d'envoi a été donné après la publication le 30 septembre d'un décret autorisant l'importation en France de lignées de cellules souches humaines embryonnaires.

Des post-doctorants travaillent déjà sur les cellules souches embryonnaires humaines dans des pays où cette pratique était autorisée, ils vont revenir, a ajouté M. Laâbi, espérant que les laboratoires qui vont se lancer dans l'aventure pourront miser sur le savoir faire de ces jeunes chercheurs.

"C'est un acquis positif, mais il faut pouvoir recruter ces jeunes doctorants partis à l'étranger qui souvent y restent", a relevé Michel Imbert, président du Comité opérationnel pour l'éthique du département des Sciences de la vie au CNRS, espérant un déblocage de la politique de recrutement.

Les cellules souches prélevées sur des "boutons embryonnaires" de quelques dizaines de cellules sont douées du pouvoir de muer à la demande pour prendre la place de n'importe quelle cellule humaine.
Cultivées en laboratoire, elles peuvent permettre de former des lignées de cellules ayant le même patrimoine génétique sur lesquelles des recherche peuvent être faites.

En 2002, l'ancien ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg avait donné son feu vert à l'importation de deux lignées de cellules souches embryonnaires, provenant à titre gratuit du Monasch Institute (Australie), à la demande de Jacques Hatzfeld pour étudier les gènes du développement. L'importation de cellules souches embryonnaires a ensuite été interdite en France.

Source : AFP
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